Taxation et consommation d’alcool dans le monde

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Jean-Christian Tisserand

Professeur assistant (permanent) à l'Ecole du Commerce des Vins et Spiritueux à l'Ecole de Commerce de Bourgogne. A soutenu une thèse de doctorat en droit et économie ("Essais sur l'analyse économique des négociations") en novembre 2016 à l'Université de Besançon. La recherche concerne l'analyse des négociations et implique l'utilisation d'outils empiriques spécifiques tels que l'analyse économétrique, l'économie expérimentale et la méta-analyse. Intervenant régulier lors de conférences économiques, portant une attention particulière aux questions de politique publique.

Alors que les taxes sur l’alcool ont tendance à augmenter dans les pays développés au cours des 30 dernières années, les dégâts causés par l’alcool n’ont pas diminué. Le législateur utilise généralement les taxes pour réguler ou limiter la consommation d’un bien ou d’un service générant des externalités négatives. Dans le cas particulier de l’alcool, il semblerait que les taxes permettent de couvrir le coût de ces dommages mais non de les prévenir. De plus, les données suggèrent que la consommation de vin devrait être isolée de la consommation d’alcool en général en termes d’externalités négatives.

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