Le mouvement français de tempérance face aux prohibitions (1914 – années 1930)

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Victoria Afanasyeva

Après un travail de Master 1 sur "l’Alcool et l’Alcoolisme en province de Kalouga (1894-1929)", présenté au Collège universitaire français à Moscou, Victoria Afanasyeva a obtenu une bourse et rejoint le Master Histoire des Sociétés occidentales contemporaines à l'Université Paris 1, où elle a soutenu un mémoire de Master 2 sur les femmes dans la lutte antialcoolique en France (1893-1914). Depuis 2015, elle poursuit ses recherches sur l’histoire des femmes engagées dans l’antialcoolisme français (1835-2013) dans le cadre d’une thèse, sous la direction de Myriam Tsikounas. La soutenance est envisagée pour le printemps 2020.

Pour les militants antialcooliques des États-Unis, la prohibition instaurée en 1919 est l’aboutissement d’un long combat de près d’un siècle. Pour les militants dans d’autres pays, cet acquis devient un exemple ou un contre-exemple : les uns saluent cette mesure drastique comme le moyen le plus sûr pour délivrer la population de l’alcoolisme, les autres présagent déjà des problèmes de fraudes et de contrefaçons. Les critiques sont nombreuses, surtout sous le prisme de l’échec de la prohibition russe (1914) et de la réserve par rapport au système Bratt appliqué en Suède (1917). 

Ma communication propose d’analyser l’attitude du mouvement français de tempérance face à cette vague de mesures législatives dans le monde (Schrad, 2010), à partir des articles publiés dans la presse généraliste et spécialisée. La prise en compte des situations russe et suédoise permet de mieux comprendre la désapprobation exprimée après le vote du Volstead Act par la Ligue Nationale contre l’Alcoolisme, la principale association française, prônant la tempérance et la modération dans la consommation des boissons alcoolisées. En revanche, les petites associations, pratiquant l’abstinence totale, sont admiratives devant la politique de prohibition imposée aux États-Unis, et espèrent, bien évidemment, que le gouvernement français imite l’expérience. Enfin, dans les années 1920, quelques journalistes, qui craignent que la vague prohibitionniste n’atteigne la France, publient des articles dénonçant l’activité de tout le mouvement antialcoolique, sans faire de distinction entre les abstinents et les tempérants. 

Le mot « prohibitions » est employé ici au pluriel, car il ne faut pas oublier que la prohibition américaine n’est pas un phénomène isolé[1]. Elle est précédée par celle instaurée en Russie par le Tsar Nicolas II, au tout début de la Première Guerre mondiale, et par les pays scandinaves qui introduisent la prohibition partielle pendant la guerre. La Suède, par exemple, applique un nouveau système de régulation de consommation, celui du Docteur Bratt, qui introduit la « carte d’alcool » : à chaque achat de boissons alcooliques, des mentions sont faites dans le carnet, en fonction de leur degré d’alcool. Quand on atteint le maximum de mentions établies par le gouvernement pour un mois, on ne peut plus acheter d’alcool et il faut attendre le mois suivant[2].

En France, pendant la Première Guerre mondiale, il n’y a pas de tentative d’instaurer la prohibition, même si le gouvernement se met à réfléchir sérieusement sur les mesures à prendre pour réguler et pour restreindre la consommation[3]. Une série de restrictions sont ainsi adoptées entre 1915 et 1917, dont la limitation de la vente de boissons alcooliques aux femmes et aux mineurs, la fixation de limite de 10 litres pour la distillation privée, et, bien sûr, l’interdiction absolue de la production et de la consommation d’absinthe. Force est de souligner que toutes ces mesures législatives sont prises sans la concertation avec les associations antialcooliques.

La veille de la guerre, la France compte près de 130 000 adhérents regroupés dans une dizaine d’associations antialcooliques, qui sont toutes privées[4]. Celles-ci constituent un mouvement assez disparate qui n’arrive pas à trouver un consensus sur la question cruciale : faut-il lutter pour l’abstinence, c’est-à-dire la prohibition totale de la production et de la consommation des boissons alcooliques, ou pour la modération dans la consommation des boissons fermentées – du vin, de la bière et du cidre – également appelées « boissons hygiéniques ».

Cette contribution portera sur le mouvement antialcoolique français et sur l’accueil que les militants font à cette vague de prohibitions qui se soulève pendant la Première Guerre mondiale et dont l’expérience américaine est la plus aboutie. Cet article présentera d’abord les réactions des antialcoolistes français par rapport à la prohibition russe et aux événements scandinaves, avant d’analyser les divergences qui divisent le mouvement avec l’instauration de la prohibition aux États-Unis. Dans un dernier temps, la contribution étudiera quelques conséquences provoquées par la loi sèche américaine sur le mouvement français.

Bonjour prohibitions

En juin 1914, devant l’imminence du conflit mondial, le gouvernement russe publie des arrêtés limitant la vente de l’alcool, alors que certains pouvoirs locaux l’interdisent totalement pour protéger la population mobilisable[5]. Le 22 août 1914, Nicolas II signe l’ordre impérial qui interdit la vente de l’alcool sur tout le territoire de la Russie jusqu’à la fin du conflit[6]

La presse française antialcoolique accueille la nouvelle non sans enthousiasme. La Ligue Nationale contre l’Alcoolisme (LNCA), la principale association qui compte près de 90 000 adhérents en 1914 et qui prône la consommation modérée, espère que l’expérience russe soit un exemple motivant pour le gouvernement français pour voter « une législation efficace [qui] limitait le nombre des débits, et prohibait ou rendait tout exceptionnelle la vente de l’alcool.[7] » Ceci n’est pas un appel à la prohibition, comme on aurait pu l’interpréter aujourd’hui : dans le langage des militants antialcooliques modérés du début du XXe siècle, « l’alcool » signifie seulement les boissons distillées. Strictement dit, la Ligue n’admire pas tellement l’interdiction de tous les alcools en Russie que l’aplomb du dirigeant russe, son courage d’avoir pris cette mesure. Par conséquent, l’association souhaite que le gouvernement français soit aussi déterminé que son allié russe dans la gestion du problème de l’alcool et de l’alcoolisme. De même, lorsqu’il est question de la consommation des boissons alcooliques par les militaires, l’association manifeste de la tolérance par rapport aux boissons fermentés. Dans une lettre envoyée par le secrétaire de la Ligue au ministre de la Guerre, en mars 1915, on lit : « Nous osons espérer que […], à l’instar de nos amis et alliés Russes, vous interdirez complètement la vente de l’alcool aux militaires.[8] » À la fin de l’année 1917, dans son bulletin officiel, la LNCA publie un article de fond qui tire un bilan partagé de trois ans de la prohibition russe. Alors que l’on observe une baisse de criminalité – due davantage à la mobilisation des millions d’hommes qu’à la loi sèche –, l’auteur constate l’augmentation des fraudes et la multiplication des boissons alcooliques de remplacement, bien sûr illicites[9].

La persistance des discussions sur la différence entre les alcools distillés et les boissons fermentées, sur l’impact de ces dernières sur l’organisme, sur les enjeux de la tempérance et de l’abstinence est une caractéristique bien marquante du mouvement antialcoolique français, depuis ses origines jusqu’à nos jours. La guerre et cette vague des prohibitions ne fait que raviver les vieilles controverses. Néanmoins, l’écrasante majorité des Françaises et des Français restent persuadés que le vin est le meilleur antidote à l’alcoolisme[10]. Une autre association antialcoolique modérée, l’Alarme, qui est fondée pendant la guerre, confirme cette opinion et constate l’impossibilité d’appliquer la prohibition « à la russe » en France, « pays vinicole par excellence[11] ».

Les modérés sont davantage conquis par l’exemple du Danemark, où les autorités interdisent la consommation des alcools distillés jusqu’à la fin des hostilités[12], et par celui de la Norvège[13], qui interdit d’abord les alcools distillés et puis les boissons fermentées sauf la bière faiblement alcoolisée[14]. Le nouveau système suédois, avec la mise en fonction des « cartes d’alcool », est également apprécié, car elle stimulerait la diminution des chiffres de l’alcool vendu et des arrestations en état d’ivresse[15].

La prohibition aux États-Unis

En été 1917, la LNCA émet un avis très positif sur les restrictions de la consommation, allant jusqu’à la prohibition, que plusieurs États américains introduisent dès la fin du XIXe siècle[16]. Or, ce n’est pas le régime sec qui inspire les militants français, mais, de nouveau, le courage des pouvoirs publics de s’attaquer aux boissons alcooliques. Lorsqu’en été 1917, s’appuyant sur l’exemple américain, la Ligue lance un appel aux pouvoirs français « pour la prohibition de l’alcool[17] », il s’agit de l’interdiction partielle qui ne concerne que « l’alcool [de bouche] », c’est-à-dire les boissons distillées. La pétition n’omet pas de le préciser : « [La Ligue] prie ses amis de faire couvrir de noms la pétition demandant au Parlement la prohibition de tout alcool de bouche.[18] » L’amendement est déposé et voté à la Chambre des Députés le 14 mars 1918 : seulement 47 sur 458 députés votent en faveur de l’interdiction, « pendant la guerre, de toute boisson alcoolique titrant de plus de 18°.[19] » Ainsi la France est-elle loin d’envisager la prohibition, même celle de boissons distillées.

De cette manière, lorsque la nouvelle sur la prohibition aux États-Unis arrive en France, la réaction est très mitigée. Là où les militants modérés sont du moins réservés, les abstinents – avant la guerre, ils sont près de 30 000 personnes réparties dans une demi-douzaine des associations, et seulement quelques milliers en 1919-1920 – tirent leur chapeau devant cette mesure extrême. Quelques mois avant le vote du 18e amendement, une association abstinente présage déjà la victoire des prohibitionnistes américains[20]. Par conséquent, l’entrée en vigueur du régime sec aux États-Unis, en janvier 1920, donne lieu à une jubilation commune à toutes les associations abstinentes. Leur soutien à la prohibition est presque inconditionnel et les articles admiratifs foisonnent dans leurs bulletins. En 1922, le fils de l’apôtre français de l’abstinence soutient même une thèse de doctorat en sciences politiques et économiques, consacrée aux effets positifs de la prohibition[21].

L’accueil du régime sec américain par les antialcoolistes français modérés est beaucoup plus controversé. Leurs périodiques relaient régulièrement, dès les premiers jours de la prohibition, la montée en flèche de la criminalité, des fraudes, de la production et de la consommation illicite des alcools et des succédanés. La jeune société tempérante l’Alarme s’étonne que l’échec de la loi sèche de la Russie tzariste n’ait pas été d’exemple assez pertinent au législateur américain et prédit l’échec quasi-immédiat à la situation « très sèche » des États-Unis[22]. Or la prohibition s’installe de manière durable, pour quatorze ans, et les nouvelles sur les fraudes sont sans cesse communiquées dans la presse française, antialcoolique et généraliste, durant toute la période. Et là où les antialcoolistes modérés durcissent le ton et critiquent le maintien de cette mesure dévastatrice[23], les abstinents continuent à croire dans leur idéal zéro alcool : à la fin des années 1920, on trouve encore, dans leurs revues, des articles intitulés « Les bienfaits de la prohibition »[24].

Mauvaise publicité pour l’antialcoolisme français

Pour l’antialcoolisme français en général, au-delà de ses divergences internes, la durabilité de la prohibition américaine – alors que le mot même de « prohibition » acquiert vite une connotation négative – est d’une influence néfaste. Ainsi, lorsque la presse française généraliste des années 1920 rend compte des activités de la très modérée LNCA, elle dessine parfois une image négative de son activité, l’assimilant aux prohibitionnistes américains. Certains journalistes craignent que les revendications de militants français ne montent en puissance et n’amène à l’instauration du régime sec en France. Dans les articles du journaliste bien nommé F. Brasseur, la tension monte : F. Brasseur critique tout le mouvement antialcoolique français sans faire de distinction entre les modérés et les abstinents. Dans l’un de ces articles publiés dans le quotidien La Presse, il écrit : « L’antialcoolisme est mort. Les Américains l’ont tué.[25] » Il estime que les idées abstinentes sont des penchants d’une époque révolue[26], et que tous les antialcoolistes, aussi bien les abstinents que les modérés, constituent une menace au vin français[27], boisson sacrée devenue intouchable après la fin de la Première Guerre mondiale. André Payer, député et directeur de La Presse, partage le point de vue du journaliste et explique que la consommation modérée des boissons fermentées, et, bien sûr, du vin, est la seule solution au problème de l’alcoolisme. En revanche, bien qu’il appelle les membres de la LNCA « prohibitionnistes », Payer exprime son soutien à cette association : « […] les prohibitionnistes français n’ont pas eu besoin, pour faire triompher leur point de vue, de recourir aux sévérités et aux rigueurs du régime sec.[28] »

Une autre conséquence de la prohibition américaine est l’arrivée en France de la mode des cocktails. Ces boissons sont probablement présentées au public français, la première fois, lors de l’Exposition Universelle 1889[29], mais c’est dans les années 1920 que les barmen américains, fuyant la prohibition, s’installent dans la capitale française et lancent la mode pour des mélanges d’alcool. À la fin des années 1920, la vogue conquiert Paris, les stations balnéaires, et on commence à parler du « fléau-cocktail ». Cette boisson dont les variantes se déclinent à l’infini, prend une place importante dans la vie des ménages de la haute société française et surtout des femmes, avec le développement des bars du salon ou encore des bars portatifs, que l’on peut transporter dans les voitures. Dans le Sud de la France, en été, certaines stations balnéaires organisent des concours de cocktails où des prix sont décernés aux auteurs des meilleures recettes mais aussi aux participants consommant le plus grand nombre des boissons. Les antiaméricanistes et les amateurs du vin français accusent la prohibition américaine d’être à l’origine du « fléau-cocktail » et perçoivent cette mode comme une nouvelle menace aux précieux vignobles[30]. Au tournant des années 1930, d’après l’apôtre français de l’abstinence, le message le plus partagé par la grande presse française est le suivant : « Laissez, je vous en prie, le cocktail à l’Amérique, qui n’a même plus le bon goût de boire nos vins, mais buvons notre vin ![31] » De leur côté, le mouvement antialcoolique français saisit cette occasion pour lancer une nouvelle campagne « anti-cocktail » en développant le concept de « l’antialcoolisme constructif », qui consiste en utilisation non-alcoolique des fruits et des jus de fruits. Ce concept cherche à proposer des recettes de cocktails sans alcool, à base des jus de fruits, et prévoit de lutter contre les surplus en transformant le raisin en jus et non en vin. 

L’abolition du régime sec aux États-Unis, en 1933, permet aux antialcoolistes français – à ceux qui luttent pour la consommation modérée des boissons alcooliques – de militer à nouveau tranquillement. Pour les abstinents français, l’échec de la prohibition démontre l’impossibilité d’application de leur stratégie à l’échelle d’un pays. Ils ne se transforment pas pour autant en militants modérés, mais sont obligés de revoir les enjeux de leur action : à partir des années 1930, l’antialcoolisme constructif constitue le nouveau chapitre de leur combat, et leur permet de se rapprocher des modérés. 

[1] SCHRAD Mark Lawrence, The Political Power of Bad Ideas: Networks, Institutions, and the Global Prohibition Wave, New York, Oxford University Press, 2010, 320 p. 

[2] BLOMQVIST Jan, « The “Swedish Model” of Dealing with Alcohol Problems: Historical Trends and Future Challenges” », Contemporary Drug Problems, 25/2, juin 1998, p. 253-320.

[3] LUCAND Christophe, Le Pinard des Poilus : Une histoire du vin en France durant la Grande Guerre (1914-1918), Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2015, 170 p. ; RIDEL Charles, L’Ivresse du soldat, Paris, Éditions Vendémiaire, 2016, 432 p. 

[4] « Annuaire », L’Étoile Bleue, 1914, juillet-août, p. 140.

[5] AFANASYEVA Victoria, L’Alcool et l’alcoolisme en province de Kalouga (1894-1929), mémoire soutenu au Collège Universitaire Français à Moscou, 2014, p. 24-25.

[6] « Zapreŝenie prodaţi vodki » (« Interdiction de la vente de la vodka »), Le Courrier de Kalouga, 1914, n° 98. Voir TRANSCHEL Kate, Under the Influence: Working-Class Drinking, Temperance, and Cultural Revolution in Russia, 1895–1932, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, 2006, 224 p.

[7] « La Russie sauvée de l’alcool », L’Étoile Bleue, 1916, mai, p. 8-9.

[8] Service Historique de la Défense, GR6N21, Lettre de Frédéric Riémain au ministre de la Guerre à Paris, 12 mars 1915.

[9] R. H., « L’interdiction de l’alcool en Russie », L’Étoile Bleue, 1917, septembre-octobre, p. 73-74 et novembre-décembre, p. 89-91.

[10] FILLAUT Thierry, « De l’allié d’hier à l’ennemi d’aujourd’hui : les luttes antialcooliques et le vin en France de la belle Époque à nos jours », in Frédérique Pitou, Jacqueline Sainclivier (dir.), Les Affrontements : usages, discours et rituels, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, p. 159-170 

[11] FINOT Jean, « L’antialcoolisme et l’avenir de la France », Bulletin de l’Alarme, 1916/1, avril, p. 5.

[12] « À l’étranger », L’Étoile Bleue, 1918, mai-juin, p. 43.

[13] LYCURGUE, « Un bilan de guerre de la lutte contre l’alcoolisme pour la France et les pays étrangers », L’Étoile Bleue, 1917, novembre-décembre, p. 82-83.

[14] OLSTAD Finn, « L’année 1917 en Norvège : une poussée révolutionnaire en trompe-l’œil ? », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 137, 2018. En ligne : http://journals.openedition.org/chrhc/6307.

[15] « Fonctionnement de la carte d’alcool en Suède », L’Étoile Bleue, 1918, mai-juin, p. 43-44.

[16] LINIÈRES Jean, « L’exemple de la république des États-Unis », L’Étoile Bleue, 1917, juillet-août, p. 62.

[17] GRANDJEAN E., « Pour la prohibition de l’alcool », L’Étoile Bleue, 1917, septembre-octobre, p. 65.

[18] Ibid.

[19] « Les quarante-sept », L’Étoile Bleue, 1918, mai-juin, p. 33-35.

[20] A. M., « Les Américains vont droit au but et veulent la victoire complète », La Croix-Bleue, 1918, mai.

[21] LEGRAIN Marcel Jean, La Prohibition de l’alcool en Amérique, Cahors, Imp. Coueslant, 1922, 112 p. 

[22] FINOT Jean, « Conter l’intransigeance antialcoolique », L’Alarme, 1919, octobre, n° 14, p. 2-7.

[23] MIGNOT Roger, « À propos de la Prohibition aux États-Unis », L’Étoile Bleue, 1928, mars, p. 43-44.

[24] LEGRAIN Paul-Maurice, « Les bienfaits de la prohibition », Les Annales antialcooliques, 1928, novembre, p. 160-161.

[25] BRASSEUR F., « La mentalité française est de plus en plus hostile à la prohibition des apéritifs », La Presse, 20 mars 1924.

[26] BRASSEUR F., « La tradition antialcooliste survit à l’alcoolisme », La Presse, 5 juillet 1926.

[27] BRASSEUR F., « Lyon est devenu le centre de la propagande antialcoolique en France », La Presse, 31 mars 1926.

[28] PAYER André, « La fâcheuse prohibition », La Presse, 17 juin 1923.

[29] VAN TROI Tran, Manger et boire aux expositions universelles. Paris 1889, 1900, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012, 368 p. 

[30] AFANASYEVA Victoria, « “Coutume grotesque importée d’Amérique”: la campagne contre les cocktails en France de l’entre-deux-guerres », in Didier Nourrisson (dir.), Actes du colloque du Festival d’Histoire de Montbrison, 4-5 novembre 2016, Éditions La Diana, 2018, p. 241-252.

[31] LEGRAIN Paul-Maurice, « Autour du cocktail », Les Annales antialcooliques, 1930, décembre, p. 128.

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